Il arrive des moments où l’on se sent tellement mal que les pensées noires affluent. Pour quelqu’un qui prend de l’âge, les pertes répétitives de mémoire feront penser à l’Alzheimer, par exemple. Pourtant, une simple carence en vitamine B12 peut en être la cause. La présence de cette substance nutritive dans l’organisme est d’une importance capitale pour la santé. Voici quelques-unes des nombreuses raisons pour lesquelles il est crucial de s’intéresser à la vitamine B12.
Qu’est-ce que la vitamine B12 et quel est son rôle dans le corps ?
La vitamine B12 est une substance vitale contenue en petite quantité dans certaines matières nutritives. Encore nommé cobalamine, cet élément hydrosoluble est essentiel au bon fonctionnement et au maintien du corps humain.
En effet, la vitamine B12 participe à la synthèse du sang en s’impliquant dans la formation des globules rouges. Cela permet le transport de l’oxygène vers tous les organes du corps.
Aussi, en favorisant la création et la mise en place des cellules sanguines, cette vitamine dynamise la circulation sanguine et renforce le système immunitaire.
La cobalamine est par ailleurs un élément nécessaire à la biotransformation des acides aminés. Elle est donc indispensable au métabolisme énergétique ainsi qu’à la synthèse de protéines.
L’un des rôles les plus importants de cette vitamine est sa participation à la synthèse des neurotransmetteurs. De ce fait, elle normalise le fonctionnement du système nerveux et régule les fonctions psychologiques.
Quelles sont les conséquences d’un manque de vitamine B12 dans l’organisme ?
L’insuffisance ou l’absence de la cobalamine dans l’organisme y provoque une désorganisation et des malaises fort désagréables.
Un individu victime d’une carence en vitamine B12 est en proie à la fatigue et à un manque cruel d’énergie. Les douleurs musculaires et articulaires s’en mêlent parce que le système immunitaire s’affaiblit dans ces conditions.
En outre, étant donné que la vitamine B12 est nécessaire à la bonne marche du système nerveux, sa carence occasionne des troubles de la mémoire. On observe aussi une difficulté de concentration chez l’individu.
Le rôle de la cobalamine étant crucial dans l’élaboration des globules rouges, son absence engendre une anémie mégaloblastique. Et ce n’est pas tout. Une dépression peut s’ajouter à cette liste déjà inquiétante des conséquences d’une carence en vitamine B12.
Effectivement, nous avons pu voir précédemment que cette vitamine contribue à l’équilibre psychologique en s’impliquant dans la synthèse de neurotransmetteurs.
Maintenant qu’il est clair qu’il faut absolument s’intéresser à la vitamine B12, il est temps de cerner ce qui est à l’origine de sa carence pour l’éviter.
Quelles sont les causes possibles d’un manque de vitamine B12 dans l’organisme ?
La diète végétalienne vient en tête de liste. Nous y incluons aussi l’alimentation végétarienne. Toute personne qui s’adonne à ces modes de nutrition risque une carence en vitamine B12, celle-ci se trouvant principalement dans les aliments d’origine animale.
L’âge est également un facteur à prendre au sérieux. Dès lors que l’on dépasse la cinquantaine, l’assimilation de la vitamine B12 devient pénible pour l’organisme. D’où la carence.
Certaines affections gastro-intestinales entravent l’absorption de la cobalamine. Il s’agit notamment :
- de la maladie de Crohn ;
- des syndromes de malabsorption ;
- de la gastrite atrophique auto-immune ;
- de la maladie cœliaque…
Il en découle naturellement un manque de cette substance nutritive si essentielle.
Parlant toujours du blocage de l’utilisation par l’organisme de la vitamine B12, certains médicaments en sont la cause. Parmi ces produits, il y a : les régulateurs d’acidité, les antiacides, la metformine.
Comment traiter une carence en vitamine B12 ?
Fort heureusement, il est relativement simple de remédier à une carence de vitamine B12. Il suffit de faire la part belle, dans sa nutrition, aux aliments de sources animales :
- les fruits de mer ;
- le lait ;
- la viande ;
- les œufs ;
- le poisson, etc.
Les céréales enrichies font aussi l’affaire. Les individus végétariens et végétaliens ont la possibilité de résoudre le problème en adoptant les suppléments de vitamines B12.
Lorsque le manque est criard, le traitement par voie orale n’est pas toujours le plus indiqué pour un apport de suppléments vitaminiques. L’administration peut alors se faire par voies parentérales, c’est-à-dire : sous-cutanée, intraveineuse ou intramusculaire.
Selon la gravité du mal, il est plus sage de s’en remettre à l’expertise d’un professionnel de la santé.
Quels sont les moyens de prévention d’une carence en vitamine B12 ?
« Prévenir vaut mieux que guérir », c’est vrai et c’est juste. Pour ce faire, rien de plus simple que de consommer des aliments d’origine animale dans un régime équilibré.
Ceux qui adoptent des modes d’alimentation qui excluent la viande, le poisson, le lait et les œufs, peuvent utiliser des suppléments alimentaires comportant de la cobalamine.
Ils sont trouvables sous des formes variées, dont la méthylcobalamine qui est recommandée en raison de sa biodisponibilité dans l’organisme.
En cas de doute sur l’apport en vitamine B12 ou lorsqu’on constate des signes de carence, consulter un médecin est ce qu’il y a de plus sage à faire.
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